Un confinement, même bien vécu, dans de bonnes conditions, n’est jamais anodin! Ni pour la santé physique, ni pour la psyché… Un confinement, c’est une contrainte, avec son effet privatif de liberté et ses conséquences, parfois très difficiles à vivre. Et malgré les difficultés de toutes sortes, il faut alors pouvoir impérativement reprendre la maîtrise de sa vie!

Quelques effets psychologiques d’un confinement

Certes, tout le monde ou presque était concerné; à l’exception des soignants hospitaliers, et de toutes celles et tous ceux qui devaient être à leur poste, afin que la vie puisse continuer.

Mais quoiqu’il en soit, ce confinement, sur fond de risque pour sa santé et celle de ses proches, et parfois de deuil d’un être cher, a eu des effets bien connus en psychologie et psychiatrie; mais pour la plupart méconnus du plus grand nombre.

Ces effets sont déjà à la fois psychologiques et sociaux; sans parler de ceux économiques et financiers. Et le deviennent immanquablement sur le plan de la santé de tout un chacun. Parfois même comme un feu couvant, qui ne manquera de se manifester, soit rapidement, soit plus tard, sous une forme ou une autre.

Et l’on peut rajouter à cela une communication médiatique particulièrement anxiogène, avec ses effets fortement délétères.

Tout cela, qu’on le veuille ou non, a impacté sur notre psyché, et notre cerveau. Il est bon de savoir que notre liberté de pensée dépend pour beaucoup de notre cerveau, et de la façon dont il est « nourrit » par notre éducation (« bain familial »), nos mémoires, et nos émotions: c’est lui qui construit la perception que l’on a des choses, des autres, de la vie.

Est venu se rajouter aussi l’atmosphère dans laquelle s’est peut-être déroulée ce confinement. Entre promiscuité, peurs, violences intrafamiliales, perte financière importante, maladie, et deuil d’un proche, ce confinement s’est révélé pour certains particulièrement dur à vivre! Il y aussi celles et ceux auxquels on pense peu: les expatriés, et tous les voyageurs qui se sont retrouvés piégé à l’extérieur de pays, loin de leurs proches et autres repères.

On estime d’ailleurs qu’un tel confinement risque de faire, y compris à moyen et long terme, bien plus de dégâts que le virus lui-même.

Et les soignants dans tout cela? Manque de matériels et fournitures, manquent de moyens, manque de personnel… manque de tout! Dans certains cas, cela s’est révélé terrible pour eux; d’autant plus dans certains pays. Ils ont eux aussi payé un très lourd tribu à cette « épidémie surprise », sur fond de désorganisation des États.

Débriefing déconfinement (voire Débriefing post-traumatique et stress):

Guadeloupe: 0590 22 72 34 | International: Reichlen.com (consultations par courriel-email et tchat)

Anxiété, Stress post-traumatique, burnout, dépression…

Un fait est certain: pareil situation engendre un cocktail toxique pour l’esprit comme pour le corps. Sur le plan physique, un certain nombre de médecins spécialistes auront « du pain sur la planche ». Même les ophtalmologues auront leur part.

Mais sur le plan psychologique, avec parfois des conséquences létales, parfois subcliniques, ce confinement risque fort d’avoir des effets ravageurs. D’autant plus qu’il demeure de nombreuses inconnues quant à ce virus Covid-19 (coronavirus SARS-CoV-2).

Par conséquent, il y aura forcément des êtres humains, de tous âges et toutes conditions sociaux-économiques, qui développeront des symptômes de troubles et syndromes. En espérant que de la part de certains, il n’y aura pas confusion, et erreur sur le diagnostic, entre certains symptômes de stress post-traumatique, dus au confinement ou/et à des violences subies, et ceux d’un trouble psychotique.

Tout simplement parce que certains symptômes du stress post-traumatique peuvent s’apparenter à ceux d’un trouble psychotique; alors qu’il n’en est rien! On retrouve d’ailleurs ce genre de confusions et d’erreur diagnostique quant au trouble bipolaire, anciennement maniaco-dépressif, en regard par exemple d’un problème de thyroïde, ou d’une prise, le plus souvent à son insu, dans son verre lors d’une soirée en boîte-de-nuit par exemple, de certaines drogues de synthèse. Que dire d’une jeune fille quelque peu fantasque, et qui a juste un mauvais passage (de court terme) dans son processus d’adolescence; et qui a peut-être aussi subie quelque violence…

Quant à la dépression, qui peut être d’origine physiologique, métabolique, elle peut également être la conséquence d’un stress post-traumatique; parfois précédée d’un burnout.

Mais déjà avant tout cela, et plus répandu, il y a le trouble anxieux, sous différentes de ses formes: il aura commencé parfois dès le début des annonces, et se sera nourrit du contexte; jusqu’à devenir généralisé pour certains.

Et tout cela a conditionné, et continuera à conditionner, els comportements. Pour certaines personnes, ces processus seront momentanément mis en suspens, du fait de leurs obligations immédiates; et des problèmes notamment financiers rencontrés. Mais tel un feu couvant, tant redouté par les pompiers lors des incendies de forêt, il réapparaitra ultérieurement; sous une forme ou une autre

Sera-t-il alors effusif ou explosif? Cela, par analogie aux éruptions volcaniques. En Guadeloupe, la « Vieille dame », comme y est surnommée la Soufrière, est de type explosif; dont les fragments de lave peuvent ressembler à de gros boulets de canon. Alors qu’à La réunion, le Piton de la Fournaise est de type effusif; caractérisé par des coulées de lave qui se répandent sur le volcan.

Dans tous les cas, la sagesse voudrait qu’il vaille mieux prévenir que guérir! D’où l’intérêt de consulter sans tarder une ou un spécialiste du psychotrauma, et du stress post-traumatique.

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La fatalité n’existe pas, la bêtise oui!

Claude Chabrol* disait que « l’intelligence a des limites, [alors que] la bêtise n’en a pas. » Pas si sûr! Même si l’humain est capable du meilleur comme du pire, du plus grand comme du plus bas… Alors certes, il est capable d’aller très loin dans la bêtise. Mais cela n’augure en rien de ses qualités intrinsèques; même si mises de côté, voire occultés.

En fait, l’humain est capable d’être absolument génial! Mais pour cela, il lui faut être lui-même. Non pas ce qu’il en pense, non-pas la façon dont il aura été conditionné, par son éducation ou la propagande, mais bien comme il est fondamentalement. Même si cela doit passer par une catharsis, qui est une abréaction émotionnelle libératoire; et par définition salvatrice.

L’humain à les défauts de ses qualité, et inversement. Et son intelligence peut être infinie! Mais encore faut-il qu’il ne s’enferme pas dans un jugement de valeur par nature toxique, dans des croyances erronées, et par conséquent un renoncement à ce qui fait le meilleur de lui-même!

Dès lors, se penser au-dessus de tout, au-delà de tout, c’est en fait exprimer le contraire! « Je n’ai pas besoin d’un psy », pourrait-il dire d’un ton rageur. Alors qu’il vient simplement d’exprimer que si quelqu’un en a besoin, c’est bien lui. Mais aura-t-il l’intelligence de s’en rendre compte, ou masquera-t-il son intelligence par une capacité de fuite en avant dont il a le secret? Cependant, si l’on ne peut faire à la place de l’autre, on peut l’y aider. Et se défausser n’est pas certainement gage de grandeur.

La bêtise humaine, dans ce qu’elle est nourrit par ses insatisfactions et autres frustrations, souvent sur fond de psychotraumas, peut rendre méchant: elle est son terreau de prédilection, et l’une de ses expressions premières. Mais comme rien n’est linéaire chez le vivant, elle s’associe volontiers à d’autres désordres; jusqu’à devenir possiblement psychopathologique.

Un confinement, quel qu’il soit, demande en principe un débriefing, puis éventuellement un traitement du stress post-traumatique. En fait, tout choc psychoémotionnel, ponctuel ou récurrent, tout psychotrauma devrait avoir pour commencer un débriefing, comme première réponse. Puis une prise en charge en fonction de ce qui est réellement nécessaire. Sachant aussi qu’un traumatisme physique a indéniablement un impact psychologique: le corps n’est pas grand-chose sans la psyché, et la psyché n’existe pas sans le corps; ou alors sous forme désincarnée…

Faire de la « bobologie » ne résout rien; la psychanalyse non plus. Et si l’on reproche souvent à l’humain de se mentir à lui-même, qu’en est-il réellement de celles et ceux qui devraient les prendre en charge? En fait, la force réelle réside dans la capacité à voir la réalité des faits; les faits rien que les faits! Et dès que possible, rechercher la ou les bonnes solutions. Sachant qu’un problème n’est en fait qu’une équation: trouver et poser la bonne équation permet déjà de commencer à résoudre le problème!

Non, il n’y a pas de fatalité! Il y a des faits de synchronicité certes, lié à plusieurs facteurs (vécu, situations, contextes), mais il y a surtout la question de l’agissement des uns et des autres. Un être humain est déjà un monde en soi. Que dire alors d’une famille, d’un groupe ou communauté, d’une société humaine?

Raison pour laquelle il faut déjà bien nommer les choses. Car, comme le disait Albert Camus*, « mal nommer les choses rajoute aux souffrances du monde ». Mais aussi, il faut être clair avec soi-même: que veut-on réellement pour soi, pour les êtres qui nous sont chers, pour la société dans laquelle nous vivons?

David Eagleman* dit volontiers qu’en raison du fonctionnement de notre cerveau, et du réseau neuronal qui le constitue, en interaction avec les autres, un groupe, une société humaine, le monde peut-être, « constitue [de fait] un formidable organisme vivant ». Une forme d’Internet en quelque sorte. Mais il faut rajouter à l’humain tout le vivant qui l’environne, et avec lequel il est de fait, peu ou prou, en interaction totale: le règne animal, dont il fait partie, le règne végétal, notamment les arbres, et le règne minéral; que l’on oublie trop souvent.

De tout cela, et de nombreuses autres recherches en psychologie (notamment comportementale), en neurosciences (la psyché n’est rien sans le cerveau), en sciences du vivant (la médecine en fait partie), et en sciences humaines, ressort le fait que l’humain est un « animal social », dont la santé et le bien-être dépendent beaucoup de ses interactions avec ce qui l’environne; ses congénères certes, mais aussi bien au-delà, en particulier la nature, dans ce qu’elle a de nécessaire et même vitale biodiversité.

Cela veut dire aussi, et tout simplement, que sa santé et son bien-être réel dépendent fondamentalement de sa capacité à ne jamais être dans l’indifférence, véritable « paralysie de l’âme » comme le dit Anton Tchekhov*; à fortiori dans la négation d’autrui.

En d’autres termes, son bien-être, et son épanouissement, est intrinsèquement et même intimement lié à l’attention que l’humain porte au vivant, à commencer par lui-même, mais aussi aux autres. Le reste n’est que mensonge!

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—*
Claude Chabrol (1930-2010), réalisateur et producteur de films français, mais également scénariste et dialoguiste.
Albert Camus (1913-1960), écrivain et journaliste français, mais également philosophe et poète.
David Eagleman (), neuroscientifique états-unien, professeur à l’Université de Standford, Directeur du Center for Science and Law (Houston [Texas] et Palo Alto [Californie], États-Unis), et réalisateur.
Anton Tchekhov (1860-1904), médecin et écrivain russe, nouvelliste et scénariste (il a révolutionné le théâtre russe).


En synthèse: Le confinement tel que vécu en France et dans une partie du monde, en raison de la pandémie de coronavirus Covid-19 (SARS-CoV-2), a et aura de réelles conséquences psychologiques et sociales. Ces conséquences, encore incalculables, pourront s’avérer ravageuses. On estime que les dégâts engendrés par ce confinement du au coronavirus Covid-19 seront bien plus important que le virus lui-même. Raison pour laquelle il ne faut pas laisser le mal, la douleur existentielle », s’installer. D’autant plus que cela aura un coût en termes de santé. Le mieux étant de réagir positivement, en consultant une ou un spécialiste du psychotrauma. Cela commence par un débriefing post-traumatique. Puis si cela s’avère nécessaire, un traitement du stress post-traumatique qui en découle. Avant que celui-ci ne vire aussi en burnout, en dépression, mais déjà en trouble anxieux généralisé.


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