Le mentorat et le coaching sont deux formes d’accompagnement personnalisé. Issu du monde du sport nord-américain, le coaching a été pour la première fois appliqué au développement humain à l’Université de Harvard. Puis il s’est étendu, et diversifié. Alors que le mentorat, ou mentoring, existe depuis l’aube des temps. Cependant, à la différence du mentorat, plus philosophique, le coaching sera peut-être plus axé sur les aspects techniques, et plus restreints.
Rapides définitions de mentorat et coaching
Le mentorat, ou mentoring, à pour raison d’être une transmission d’un savoir-faire, d’un savoir-être, assorti d’une nécessaire part de sagesse, et bien sûr des connaissances et compétences nécessaires.
Le coaching quant à lui a pour seul objectif d’aider à accroître les compétences et performances d’une personne ou d’une équipe, d’un groupe, par l’amélioration des connaissances et l’optimisation des processus. Il peut également s’adresser aux entreprises et autres organisations.
Les deux approches ont chacune des passerelles avec d’autres disciplines, notamment en ce qui me concerne avec la médecine des émotions, la neuropsychologie, et la psychosomatique.
Alors, mentorat ou coaching?
La différence entre coaching et mentorat, réside peut-être dans le fait que le mentorat est fondé avant tout sur une philosophie de la vie, assortie d’une sagesse acquise, dont le coaching peut être dénué.
En d’autres termes, un mentor peut être un bon coach, mais pas forcément l’inverse. Car, si être coach nécessite une formation (technique?) en principe solide (ce n’est pas toujours le cas…), être mentor nécessite tout un bagage de vie, une certaine forme de sagesse (qu’il transmettra), et des connaissances éprouvées.
Cela dit, nos amis québécois, dans leur souci (fort louable!) de préserver la place de la langue de Voltaire face à la déferlante shakespearienne, utilisent le terme « mentorat » à le place de « coaching ». Je ne sais pas si cela est tout a fait judicieux…
Les différentes formes de coaching
Anglicisme qui se traduit pas « entraîné » (coach, entraîneur), le coaching comporte au moins trois grandes familles:
Le coaching de vie:
- Il existe depuis de nombreuses aux Etats-Unis, sous son appellation anglophone « Life Coaching ».
- Il englobe tout ce qui est du ressort de la vie.
- Cela peut aussi s’inscrire dans le domaine de la santé.
- Il a des passerelles avec le coaching stratégique.
- Et comme pour le coaching stratégique, il est forcément systémique.
Le coaching stratégique:
- Il concerne bien sûr le monde du travail, sous la forme coaching professionnel. Lequel, s’il n’est pas à la fois systémique stratégique, est complètement dénué de sens.
- Mais il s’adresse aussi plus largement à tous ceux qui ont des impératifs de carrière (y compris les artistes et comédiens).
- Il va enfin, et peut-être surtout (en ce qui me concerne), concerner les décideurs, et autre en position de gouvernance. Il deviendra alors peut-être plus « conseil stratégique », avec tout ce que cela comporte d’analyse et de prospective.
Le coaching technique:
- Cette forme de coaching, toujours très utile, et parfois très précieuse, emprunte à la formation.
- Il s’appliquera en fonction des métiers, et autres spécialités dans l’accomplissement technique des tâches (coaching étudiant, ou lors du passage à une norme ISO, par exemple).
- Le plus connu des coachings techniques est bien sûr le coaching sportif, dont l’ensemble du concept en est issu. Mais il y en a d’autres.
- Quant au coaching sexuel, bien que par certains aspects très technique, il prendra plus sûrement place dans le coaching de vie, et sa part de coaching affectif, de couple?
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