Le penseur de Rodin (musée Singer, à Laren, aux Pays-Bas).

© TOUSSAINT KLUITERS / ANP / AFP

L’adage dit qu’on a toujours deux raisons pour faire quelque chose : une bonne raison et la vraie raison. Des travaux en neurosciences et en psychologie tendent aujourd’hui à montrer que la vraie raison est rarement rationnelle.

Faites entrer l’accusé ! Un tribunal scientifique, présidé par des chercheurs en sciences cognitives, ouvre un procès inédit : celui de notre raison. D’un côté la défense se veut sereine. Les preuves sont là : des centaines voire des milliers d’écrits de philosophes ou encore de longues listes de prix distinguant les plus grands savants qui ont éclairé au fil des siècles la connaissance humaine. La démonstration est irréfutable, triomphante : notre raison célèbre la logique, seule à même d’éclairer nos choix.

De l’autre, l’accusation n’est pas en reste : sur sa table, des piles d’articles scientifiques, des résultats d’imagerie cérébrale, autant d’expériences de psychologie et de neurosciences.

Neurosciences | Articles | Par Jean-Baptiste Veyrieras, CNRS | Lire plus…

Pin It on Pinterest

Share This