Le harcèlement psychologique et moral est une plaie! C’est un processus qui à terme s’avère dévastateurs, destructeur. D’autant plus qu’au-delà de la ou des victimes, si elles sont adultes, il y a peut-être des enfants… Ne laissez par le harcèlement psychologique et moral vous atteindre, ni atteindre autrui. En particulier lorsqu’il s’agit de personnes plus fragiles que d’autres, tels que des enfants, des adolescents, des personnes âgées, et des personne dépendantes.
Dans tous les cas, parlez-en! Et sans attendre…
Qu’est-ce que le harcèlement psychologique et moral?
Le harcèlement psychologique et moral se défini par des violences répétées, verbales, physiques, et forcément psychologiques. Il peut être le fait d’un individu (la harceleuse, le harceleur) ou de plusieurs; envers un autre individu (la victime), voire envers un groupe. Lorsque c’est envers un groupe, cela peut aussi être pour des raisons ethniques, culturelles, religieuses.
Quels sont les caractéristiques d’un harcèlement psychologique et moral?
Un harcèlement peut être psychologique et moral peut être:
– personnel: hors cadre (méchanceté), dans le voisinage, de pseudo-amis, dans le couple (divorce)
– familiale: dans la fratrie, dans le cousinage (famille étendue), au sein de la « belle famille »
– professionnel: au travail, dans un milieu professionnel, de la part de la concurrence
– sexuel: il peut se produire dans tous les « cadres », les contextes, en particulier au travail
– social: dans le quartier, via la salle de sport, à travers l’espace social (société insulaire, de village, de bourg)
– criminel: pour « mille et une raisons », notamment lorsque vous gênez des fâcheux
Il peut en outre commencer par de l’intimidation, ou « bullying »*, et être ou évoluer en mobbing*; que ce soit dans le milieu scolaire, dans un contexte professionnel, ou même social.
Dans le milieu scolaire, ou sur le plan social, il peut déboucher sur des violences. Mais dans tous les cas, ses conséquences peuvent être très graves, autant pour la santé que la vie en général, de la ou des victimes.
Dans quel cadre un harcèlement psychologique et moral peut-il avoir lieu?
Un harcèlement psychologique et moral, individuel ou collectif, peut avoir lieu:
– Dans le milieu scolaire, en particulier en fin de primaire et au collège,
– Au travail, que ce soit une entreprise ou une administration,
– Au sein de son couple, notamment lorsque l’un des deux conjoint à un trouble de la personnalité,
– Au sein de sa famille ou « belle-famille » (qui ne l’est pas toujours),
– Dans le milieu professionnel, notamment libéral, d’un ou plusieurs praticiens envers un autre,
– Sur le plan social, notamment avec le « makwelaj » (ou rumeur) et autres coups bas,
– Sur les réseaux sociaux, avec ce que l’on appelle aussi le cyber-harcèlement,
– Dans les hôpitaux, cliniques, et maisons de retraite, ou « EHPAD » en France,
– Sur le plan commercial, d’un commerçant ou artisan envers un autre, d’une entreprise en vers une autre,
– Etc.
Le secret de la vie est dans le mouvement!
Oui, c’est un fait, et même une « clef », sur tous les plans: le secret de la vie est dans le mouvement!
Raison pour laquelle la bonne règle est: réagir, agir, et non plus subir! Cela fait toute la différence, notamment dans la façon dont le harcèlement peut impacter sur sa psyché, sa santé, sa vie, et celle des proches.
Mais attention: il faut réagir avec prudence et efficacité. Car le harcèlement est une forme de guerre, parfois larvée, parfois prenant les aspects d’une guérilla, voire même d’une guerre de tranchée.
Mais peu importe! La guerre est un art. Il s’appelle l’art de la guerre; ou Sun Tzu* (recueil de la Chine ancienne). Cela dit, non pas pour partir en guerre, mais bien le cas échéant, pour mettre en place une stratégie forcément gagnante. Et ainsi « reprendre la main »!
« Le meilleur savoir-faire n’est pas de gagner cent victoires dans cent batailles, mais plutôt de vaincre l’ennemi sans combattre. » [Sun Tzu, L’Art de la guerre*]
Comment réagir face à un harcèlement psychologique et moral?
Aussi, pour réagir (à adapter au contexte):
– Parlez-en rapidement à des personnes de toute confiance, même si vous n’avez que des doutes.
– Consultez très vite un psychologue spécialisé dans ces questions. Il pourra beaucoup vous aider.
– Consultez votre médecin traitant, si vous avez avec elle ou lui un bon feeling: il est tenu au secret médical.
– Consultez aussi la médecine du travail, si vous en bénéficiez: ils sont tenus au secret médical.
– Consultez également un avocat spécialisé, voire déjà, si vous êtes syndiqué, un juriste de votre syndicat.
Mais aussi « tout le succès d’une opération réside dans sa préparation »*:
– Notez les faits, tous les faits (vrais); même les plus anodins! Ce sera un peu votre « carnet de bord ».
– Gardez toutes les traces: les écrits, notes, sms, courriels (emails), les messages audio (messagerie), etc.
– Dans tous les cas, « nourrissez le dossier », même en vrac: vous ferez le trie après.
– Au besoin, sans vous exposer, et en restant dans la légalité, faites votre petite enquête.
– Essayez de recueillir un maximum de témoignage écrit. Attention: il doit être recevable juridiquement.
– Soyez constant, ne lâchez rien, faites des sauvegardes, mais surtout sans « vous prendre la tête ».
– Ne vous oubliez pas: faites du sport, faite l’amour, sortez, voyez des amis, faites-vous du bien, vivez!
– Si vous êtes en couple, partagez le problème, mais sans lui faire subit les contrecoups du problème.
– Si vous avez des enfants, protégez-les de ces miasmes, et de la façon dont ils peuvent impacter votre vie.
Et préparez-vous éventuellement à devoir affronter les fâcheux, et leurs possibles « complices », notamment de celles et ceux qui, parmi les collègues ou autres, voire dans la hiérarchie, ne font rien, si ce n’est de couvrir… Même si pour certains, ils n’y peuvent rien, n’ayant aucun pouvoir; et peut-être eux-mêmes étant potentiellement ou réellement en danger.
Dès lors, cela passera immanquablement par un dépôt de plainte, et la voie judiciaire. D’où l’importance de très tôt… « nourrir le dossier »; de façon constante et efficace!
Tout est une question d’intelligence et de stratégie!
Agissez, mais soyez « furtif » et efficace!
Agissez! Mais intelligemment, finement! Soyez furtif, mais efficace. Et ne laissez rien paraître. Ainsi, ils s’endormiront sur ce qu’ils pensent être leurs lauriers; mais qui se révéleront être en fait, sans qu’ils s’y attendent, des couronnes d’épines!
« Furtif », par analogie aux avions du même nom, voire aux bateaux, quasi indétectables aux radars, du fait de leur peinture ou revêtement particulier.
Une autre expression existe en ce sens: « passer sous les radars ». En effet, et hormis les radars qui balaient le sol, voire le sous-sol, ou les sonars qui sondent les fonds sous-marins, les radars ne détectent plus à certaines attitudes. Mais pour tenir la distance, il faut être un sacrément bon pilote, fort psychologique, psycho-émotionnellement, et être très sûr de sa machine.
Mais vous, qui peut-être êtes déjà atteint, fragilisé, émotionnellement, qu’est-ce qui vous sera le plus facile? Être ou rester « furtif », ne pas vous montrer, ne pas montrer plus qu’il n’en faut vos réactions? Ou avoir la capacité de piloter « au raz des pâquerettes », sachant qu’il peut y avoir sur votre route quelques reliefs et autres terrains difficiles?
« Sois subtil jusqu’à l’invisible; sois mystérieux jusqu’à l’inaudible; alors tu pourras maîtriser le destin de tes adversaires. […]La meilleure stratégie [étant] celle qui permet d’atteindre ses objectifs sans avoir à se battre.*
À une époque, dans d’autres activités, mais somme toute connexes, on m’avait surnommé « le fantôme ». Cela pour plusieurs raisons. Notamment, par ce que je me mouvais en silence, je m’adaptais parfaitement au terrain et à mon environnement, j’agissais rapidement mais silencieusement, et j’étais là où ne m’attendait pas. Le terrain et ses contextes étaient pourtant parfois très périlleux. Mais comment voulez atteindre un fantôme? Et d’ailleurs, au fait, est-ce que cela existe, un fantôme?
Ayez confiance en vous!
Soyez sage! Cela renforcera petit à petit votre confiance en vous; ou vous permettra de la retrouver. Confiance en soi dont je dis qu’elle est « la pierre angulaire de l’édifice humain ». Cela conditionnera aussi et très positivement votre stratégie de réponse et d’adaptation. Elle n’en sera dès lors que plus efficace!
Ainsi, ce sera déjà pour vous, et sans même le formuler, une première réponse, forte, à la fâcheuse ou au fâcheux qui vous harcèle; voire au groupe de fâcheux: l’être humain peut être doué d’une très grande intelligence. Mais il peut aussi développer une non moins grande bêtise.
Soyez intelligente, intelligent. Et laissez aux nuisibles, tout en vous protégeant, l’apanage de la médiocrité, de la bêtise, de la veulerie!
Un adage saharien, voire africain, le dit très bien: « Le mensonge [ndlr: sous ses différentes formes et expressions] peut courir longtemps, la vérité le rattrape en un jour ». Laissez leurs mensonges les rattraper.
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Des questions? Je vous y réponds volontiers! Contactez-moi, en toute confidentialité. Alors, agissez!
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N.B.: L’idée de ce petit « papier » est de donner un aperçu général et rapide de ce qu’est le harcèlement psychologique et moral, et comment y faire face. Cependant, il convient de lire à la lumière de sa propre situation, ou de celle d’une ou d’un proche, d’une ou un ami ou connaissance. D’autant qu’il y a autant de contextes particuliers qu’il y a d’êtres humains, de familles, et de sociétés humaines dans lesquelles ils vivent.
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Notes:
– Bullying: de l’anglais, « bull », taureau, « bully », tyran, brute, « bullying, intimider, brutaliser; et par extension, également harcèlement. On rencontre de plus en plus ce terme, comme un écho au développement exponentiel de ce « mal de notre époque » qu’est devenu le harcèlement; notamment en l’occurrence en milieu scolaire et professionnel. Il existe même un institut d’étude qui est dédié au phénomène.
– Mobbing: de l’anglais, « mob », foule, populace, bande, « mobbing », « (groupe, foule) assaillir, harceler en masse; et par extension, harcèlement par un groupe.
– Sun Tzu (ou Sun Zi): du chinois (mandarin), « Maître Sun ». Maître Sun, de son vrai (?) nom Sūn Wǔ, était un général, qui aurait vécu au VIe av. J.-C., originaire du Sud-Est de la Chine. Il serait l’auteur du plus ancien ouvrage connu de stratégie militaire, « L’Art de la guerre ». La traduction la plus juste, semble-t-il, est « Méthodes militaires de Maître Sun », de « Sūn Zǐ bīngfǎ ».
Mais cela est à remettre dans son contexte, et en perspective de la pensée et philosophie chinoise ancienne (qui a toujours, dans une certaine mesure). En effet, il s’agissait pour lui, un peu comme dans un jeu de mah-jong, de vaincre l’adversaire par des stratégies fines, en l’amenant à abandonner le combat; quitte même à ce qu’il n’y en ait pas!
Pour cela, il a utilisé différentes techniques: ruse, espionnage, adaptation au terrain, mobilité, jusqu’à se mouler à la stratégie de l’adversaire pour mieux la retrouver contre lui. Son objectif était de s’assurer sans contexte la victoire, mais à un moindre coût, notamment humain.
Attention cependant, c’est aussi un ouvrage philosophique. De fait, si vous le lisez, faites-le avec le recul qui convient; et ne prenez pas tout ce qui y est dit, de surcroît à travers une traduction, « au pied de la lettre ». Mais sachez que les préceptes que contient cet ouvrage sont utilisés dans différents domaines; notamment en marketing. Serait-ce qu’il faudrait considérer le client comme un adversaire? De l’avis de certains, oui, dès lors qu’ils recherchent à faire une vente… à tout prix! Au-delà, chacun en jugera.
Cela-dit, l’ouvrage fait autorité, référence, jusqu’à nos jours, en matière de stratégie militaire. Mais le mystère demeure quant à la vie de son auteur, avec d’innombrables hypothèses émises.
Cela me rappelle du reste les paroles d’un « vieux maitre de médecine », qui m’avait dit un jour: « la maladie [ndlr: hors cas d’urgence], je ne l’ai jamais contré; mais accompagné, pour mieux l’évacuer ». Autant vous dire que c’était un excellent médecin, d’une grande efficacité; reconnu et valorisé par ses pairs. À méditer…