Suspicion en Guyane (20 mai 2022) d’une contagion à la ‘’variole du singe’’ (monkeypox), à la suite d’un retour de voyage. Si cela s’avère confirmé, elle ne va pas tarder à arriver en Martinique, Guadeloupe, St-Martin et St-Barth. Mais inutile d’en parler, et d’épiloguer : il faut juste se protéger ! Et pour celles et ceux qui le désirent, se faire vacciner. Un appel a d’ailleurs été fait aux soignants en ce sens. Ne sont-ils pas en première ligne ?
Vous avez aimé la Covid? Vous allez adorer le Monkeypox!
Ce pourrait être un slogan*. Mais c’est en fait une réalité: la variole du singe, maladie virale et transmissible, circule désormais dans le monde.
Mais qu’est-ce au juste que cette Monkeypox?
La ‘’variole du singe’’ est une zoonose (origine animale), transmise par des rongeurs. Elle se transmet par contact cutané (lésions à la main par exemple), contact sexuel (si lésions), et voies aériennes (gouttelettes).
Le mieux est déjà d’utiliser la désinfection des mains, et dans certains cas le masque chirurgical (ou apparenté). Pour les soignants (lors de prises en charge), le FPP2 est recommandé. Et s’il y a lésion cutanée, quelle qu’en soit la raison, il convient de les protéger.
Cette maladie met 3 à 21 jours à incuber. Ses symptômes se manifestent en deux phases :
- En phase 1, ce sera fièvre, ganglions, douleurs musculaires, fatigue.
- En phase 2 (1 à 3 jours plus tard), éruption cutanée étendue (semblable à la varicelle), ne premier sur le visage. Puis cela s’étend sur l’ensemble du corps. Avec une particularité : l’apparition de lésions anales et génitales. Et elle touche de fait plus les hommes ayant des relations homosexuelles.
Des risques de complication
Les risques de complication, voire de létalité, sont pour l’instant faibles : 1% pour la souche responsable des cas européens et nord-américains. Mais le taux peut monter à 10% avec d’autres souches. Aussi, il y a un risque de surinfection des lésions cutanées, de pneumopathie (infection des poumons), d’atteinte cornéenne (cornée, yeux), digestive, et neurologique.
Les populations à risque essentiellement les personnes immunodéprimées (défenses immunitaires fragilisées), les enfants (formes sévères observées), et les femmes enceintes. Quant aux personnes vaccinées contre la variole, notamment avant 1977 (à l’époque obligatoire dans certains pays, dont en France), elles sont en partie protégées. Mais en partie seulement (protection partielle).
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* Il a été un slogan naguère, lorsque la France voulait constructive un réacteur au plutonium à Crey-Malville, aux portes de Genève (Suisse): « Vous avez aimé Tchernobyl? Vous allez adorer Crey-Malville ». Jamais mis en service, il est actuellement toujours en déconstruction…
Ces informations, de sources scientifiques et médicales, sont susceptibles d’évoluer à tout moment. Aussi, elles sont fournies à titre purement informationnel (indicatif). Et en cas de suspicion, il faut impérativement consulter au plus vite son médecin traitant. | Sources : SPILF (Paris, FR), HUG-UNIGE (Genève, CH), Pasteur-Bangui (Bangui, CF), Pasteur-Dakar (Dakar SN), The Lancet (London, UK) CRI-LAVAL (Québec, CA), NIH-NLM (MA, USA), PLOS (CA, USA), ASTMH (VI, USA), JIE (MI, USA). | Copyright © Yan A. Reichlen de Meldegg 220525