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Après le confinement (phase 1), en raison de l’épidémie de coronavirus Covid-19, il y a le déconfinement (ou phase 3), et ce fameux « syndrome de la cabane ». Et c’est là que se pose un nouveau problème pour certains d’entre nous, en plus de ceux liés au confinement: le syndrome de la cabane, ou syndrome de l’escargot, du prisonnier… Cette expression vient de l’époque où les chercheurs d’or vivaient reclus dans leur cabane, loin de chez eux; au point de ne plus vouloir en repartir. Illustration: Bodie, célèbre ville fantôme de l’époque des chercheurs d’or en Californie, d’où vient l’expression « syndrome de la cabane » | Reichlen.com © Vleyva

Origines du syndrome de la cabane

L’expression « syndrome de la cabane » existe depuis l’époque de la ruée vers l’or au 19ème siècle aux États-Unis. Le chercheur d’or s’abstenait alors pendant de longs mois de chez lui, et vivait dans une cabane, isolé, coupé du monde; avec parfois la peur de ne pas en revenir. En effet, le travail en soi était dangereux, mais aussi l’environnement. Et non seulement il pouvait se faire agresser sur place pour son or, en général son bien le plus précieux comme l’est la santé, mais aussi déclenchait une forme de phobie sociale; n’osant pas rentrer chez lui, « affronter » les gens, leurs comportements, leurs regards.

Ce même type de syndrome, dont le nom n’existe pas dans la littérature médicale, alors qu’il exprime pourtant un ensemble de faits cohérents, se retrouve sous d’autres formes: syndrome de l’escargot (ne porte-t-il pas toujours sa maison avec lui), syndrome du prisonnier (devoir affronter les modes de fonctionnement de la société, après une peine parfois longue de prison)… Toutes ces expressions, de bon sens, parlent de la même: la peur, l’angoisse, à l’idée de ressortir de son cocon; ou de l’espace qui l’est devenu, d’une certaine façon.

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Quel est le rapport avec le coronavirus Covid-19?

En raison de la rapidité de propagation épidémique du Covid-19, certains gouvernements ont décrété l’état d’urgence sanitaire, et ont confiné leurs populations chez elles. Ce fut plus ou moins strict selon les pays. L’objectif était de ralentir la transmission du Covid-19, qui se fait par les contacts humains, et empêcher que les systèmes hospitaliers, notamment les services d’urgence et de réanimation, soient submergés par le nombre de patients qui en étaient atteints. Mais aussi que les citoyens puissent se protéger individuellement.

Cependant, un confinement, de surcroît aussi long, qu’il se passe bien ou soit difficile, voire dramatique, n’est jamais anodin; ni pour l’esprit, ni pour le corps. Et après un tel confinement, il y a nécessairement une période dite de déconfinement. Mais cette période, de décompression, voire de décompensation pour certains, est celle de tous les dangers; réels ou supposés, redoutés. On estime d’ailleurs que ce système de confinement déconfinement fera plus de dégâts que le virus SARS-Cov-2 lui-même. Dégâts économiques certes, mais aussi et surtout humain et sociaux.

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Les symptômes du syndrome de la cabane

Ils sont multiples; et très proches du stress post-traumatique qu’un tel événement peut engendrer. Car ce syndrome, et ceux qui expriment sous un nom différents une même réalité, suscite un état psychologique et émotionnel particulier:

  • Peur de sortir de chez soi, en raison du virus qui continue à circuler; parfois « à bas bruit ». D’autant qu’il est dans bien des cas asymptomatique, sans symptômes visibles, repérables.
  • Angoisse à l’idée de devoir retourner sur son lieu de travail, voire de se confronter aux autres; en particulier dans un espace fermé.
  • Fatigue psychologique, voire nerveuse, avec des conséquences non-négligeables sur le corps; porte ouverte sur une forme d’épuisement mental, si n’est d’effondrement (assimilé possiblement à une forme de Burnout).
  • Stress aiguë, mais qui peut devenir cumulatif (bien connu des mères de famille), puis stress chronique et physiologique.
  • Réactions nerveuses inappropriées, voire violentes, avec ou sans propos ou gestes déplacés. A noter que le stress post-traumatique peut déclencher de la violence. Raison pour laquelle déjà un Débriefing post-trauma s’impose!
  • Sentiment ou sensation d’insécurité permanente dès lors que l’on est à l’extérieur de chez soi.
  • Peur de rencontrer d’autres humains, et par conséquent d’attraper le virus.
  • Tristesse, mélancolie, démotivation, perte de sens (de soi, de sa vie)…
  • Difficultés à reprendre un rythme dit normal. Mais qui ne l’est pas forcément en soi, ou ressentie comme tel, car dictés par des impératifs professionnels, voire des modes de fonctionnement sociétaux.
  • Consommation excessive de sucres, et autres produits addictifs en en apparence réconfortants (alcool, drogues).

Et ce n’est là qu’un aperçu des symptômes possibles. Mais tous concourent au fait que c’est à minima un état de dépression légère; qui peut s’aggraver très rapidement, jusqu’à devenir une dépression sévère.

La peur est inhérente à l’être humain…

La maladie, comme la mort, a toujours fait peur; en particulier lorsque l’on ne la maîtrise pas, que ce soit par méconnaissance ou en raison d’un manque de moyens d’y faire face par le corps médical. Ce qui ne fut pas vraiment le cas avec le Covid-19, puisqu’assez rapidement s’est développé un arsenal thérapeutique pour en contrer les effets, parfois graves, en traitant la patiente ou le patient précocement; dès qu’il est repéré, voire avec l’apparition des premiers symptômes, notamment en médecin de 1er niveau (médecine générale, médecine de ville).

L’art de brouiller les pistes et de faire peur…

Mais cette bonne nouvelle est passé en partie inaperçue, ou son message brouillé, eut égard aux affirmations parfois péremptoires, fausses, et contradictoires, mais toujours polémiques et anxiogènes, voire indignes, de certains grands pontes d’une certaine nomenklatura médicale française, et autres “animateurs à la petite semaine”. Ils ne furent pas les seuls, s’entend.

Cela, amplifié par certaines émissions et chaînes de télévision de françaises, dont une qui s’est érigé en quasi-tribunal, a augmenté drastiquement les taux d’angoisse au sein des populations. Et pour quelles raisons? Juste quelques parti-pris, bien loin de la Charte de Tunis (charte éthique du journaliste), et encore plus loin du principe fondamental de la médecine: soigner (aussi efficacement que possible), mais ne jamais nuire (“primum non nocere“).

Et eux justement eux qui brandissaient ce sacro-saint principe, “primum non nocere“, se rappelaient-ils du haut de leur “tour d’ivoire” leur devoir premier, soigner, sauver (des vies)? Au lieu d’insulter certains de leurs paires qui, eux, faisaient le job… Quant à cette locution latine, qui sert d’alibi à certain, elle n’existe en tant que telle dans le Serment d’Hippocrate, contrairement à ce qu’ils affirmaient sur les plateaux de télévision! Eh oui! Il n’y a pas de petits mensonges…

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Comment se libérer du syndrome de la cabane, y remédier?

Tout le monde peut être plus ou moins atteint du syndrome de la cabane. En particulier lorsqu’il s’agit d’un événement aussi inquiétant qu’une épidémie de coronavirus Covid-19, inconnu en soi, qui se répand très vite, et qui est potentiellement mortel; sur fond de dramaturgie télévisuelle, avec l’égrenage journalier du nombre de morts, et des discours contradictoires, parfois d’une imbécillité crasse.

Cependant, les plus touchés potentiellement sont celles et ceux qui présentent une fragilisation liée à leur état de santé, physique et mentale, notamment celles et ceux qui souffraient déjà d’une forme de trouble anxieux, de syndrome dépressif, voire d’épuisement professionnel (Burnout). Mais aussi, en regard de leur situation économique, sociale, et affective, dans laquelle elles se retrouvent. Pour certaines personnes, cela peut vraiment être dramatique, voire fatal.

La meilleure solution est évidemment de consulter un spécialiste, en particulier du psychotrauma et du stress post-traumatique.
Mais ce peut aussi être son médecin habituel, dit de famille, pour autant qu’il ait les compétences en psychologie et la disponibilité sur le plan humain pour y répondre positivement. Et on l’oublie souvent, l’infirmière ou l’infirmier libéral (car ceux hospitaliers sont exsangues, et auraient bien besoin d’un meilleur soutien!) peut aussi aider en ce sens, ne serait-ce que pour aiguiller.

Peuvent aussi intervenir toutes celles et tous ceux qui ont une formation, voire déjà une pratique, dans ce domaine; sur fond d’une indéniable bienveillance, et si possible d’une grande sagesse. Mais vous l’aurez compris: le mieux est de consulter sans attendre un spécialiste du psychotrauma, ou psychotraumatisme! Et bien sûr du stress post-traumatique qui y est lié. 

Par contre, il faut se méfier et se défier, d’autant plus en ces moments, de toute forme de religiosité radicale et autre dérive sectaire! Car là aussi il y un risque indéniable, et particulièrement dangereux.

Aussi, il est bon de savoir que pour certains, en particulier celles et ceux qui peuvent s’appuyer sur leur famille, au sens premier voire plus large, avec un retour aux habitudes (adaptées) d’avant le confinement, les principaux symptômes disparaîtront, petit à petit. A près un confinement aussi long, et parfois difficile, il faut pouvoir se reconstruire, reprendre la maîtrise de sa vie; peut-être différemment. C’est aussi le cas pour les soignants, en particulier dans un contexte hospitalier. 

Mais dans tous les cas, la première chose à faire, hormis de consulter un spécialiste, est de bien organiser ses journées, se fixer des objectifs (raisonnables) de réalisation, voire garder les bonnes habitudes que l’on aura développé durant ce confinement.
C’est le cas notamment de l’activité physique (sports, loisirs sportifs), en particulier au grand air, ainsi que des moments passés en famille; y compris autour d’un sympathique jeu de société. C’est aussi le cas en prenant soin de soi: soigner son physique, c’est aussi soigner son moral!

|| De même, moins de télévision, de jeux vidéo, et de réseaux sociaux, est meilleur pour sa santé et son équilibre! Bien des gens ont en effet vu leur état moral se détériorer à cause notamment du fait qu’ils étaient scotché devant leur écran de télévision, à absorber la parfois (sinon souvent) toxicité de certains émissions et chaînes de télévision d’information continue, et de ce qu’elle pouvait diffuser à longueur de temps. Quant aux réseaux sociaux, s’ils comportent des informations utiles et justes, ils diffusent aussi énormément d’inepties, assez souvent délirantes! Et tout le monde n’a pas la faculté de faire la part des choses, de sépares le bon grain de l’ivraie…

Pour celles et ceux qui rencontrent vraiment une grande difficulté à sortir de chez elles, une solution possible est de se fixer des objectifs de sortie, étape par étape. Et pour ce faire, le mieux est de ne pas sortir seul, mais accompagné d’une personne attentive et bienveillante. Mais aussi de bien choisir ses heures et son parcours, en le variant au moins légèrement d’un jour sur l’autre, afin que ce soit et reste le plus agréable possible.

|| Il est bon de savoir que la variété, la variation, fut-elle légère, repose l’esprit; alors que la routine et la sédentarité le fatigue. C’est d’ailleurs l’une des clefs d’un mieux-être au travail, et dans la vie en général: ne jamais rester trop longtemps à son poste, sans en bouger. Mais introduire de la variété, en ponctuant le temps par des petits déplacements, des courtes pauses; ne serait-ce que pour boire un verre d’eau, et avoir son regard qui voit autre chose.

Et de manière général, il est important d’agir comme s’il y avait un avant et un après (très) positif à cet état de situation exceptionnel. Un peu comme une renaissance à la vie, et au bonheur de vivre, d’être; mais aussi d’aimer et d’être aimé.

Il y a également une attitude simple à adopter, et à entraîner: sourire. Le sourire est une thérapeutique excellente pour la santé, et bien sûr le moral; autant sur le moment-même qu’à plus long terme. Quant au rire, additionné d’un zeste d’humour, c’est un remède souverain! 

Et toutes les sociétés humaines, les cultures, qui cultivent ainsi le sourire, dans les régions à climat tempéré, voire chauds, connaissent bien moins de problèmes d’ordre psychologique; qu’en France par exemple (championne mal-être et dépression!). Alors que pourtant ce peut être des sociétés dans lesquelles la vie est bien plus dure…

Quatre postulats fondamentaux…

Un problème est une « simple » équation: trouver la bonne équation, la poser, permet de résoudre le problème. Et, c’est une évidence, un problème a toujours sa solution!

Ces quatre postulats sont: 

  • Le secret de la vie est dans le mouvement!
  • Il est toujours préférable de ne pas subir mais agir.
  • Tous les maux ont leur remède; dans l’absolu.
  • Tout s’acquiert par l’apprentissage et l’entraînement.

À vous dès lors de décider de ce que vous voulez pour vous, votre devenir, votre vie, et votre interactions avec les êtres qui vous sont chers.

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En synthèse: Le syndrome de la cabane, aussi appelé syndrome de l’escargot, est un état psychologique et émotionnel dans lequel on peut se retrouver après le confinement imposé en France, en Guadeloupe, à Saint-Barth, et Saint-Martin, en raison de l’épidémie de coronavirus Covid-19.

Cet état est une sorte de trouble anxieux, voire de dépression, qui résulte d’un état de stress post-traumatique, né de la peur du Covid-19 et de ses conséquences pour sa santé. Il nécessite assez souvent de consulter un spécialiste du psychotrauma et du stress post-traumatique. On dit d’ailleurs que le confinement fera plus de dégâts à terme que le virus Covid-19 lui-même.

En Guadeloupe, le confinement a bien été respecté, et le déconfinement s’est bien passé. Mais un certain nombre de personnes n’osent plus sortir de chez elle, voire retourner au travail, à cause de leur peur, de leur angoisse, du Covid-19. Pourtant? Elles ont non seulement peur que d’être atteinte par le Covid-19, mais aussi de se retrouver confrontée aux gens, en particulier dans un espace fermé.

C’est aussi une forme de phobie sociale, ou sociophobie, car dans ce cas, c’est moins le Covid-19 qu’elles redoutent, que l’interaction sociale, et le regard des gens, leurs comportements. Mais, bonne nouvelle, on peut assez facilement remédier à ce syndrome de la cabane, en consultant un spécialiste du psychotrauma, du trouble anxieux et du stress, ainsi que du stress post-traumatique.


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