Discussion, dialogue, échange, atelier… Pour les professionnels et autres spécialistes, c’est parfois « trop simpliste ». Mais peut-être que certains confondent « simplicité » et « simplisme », comme d’autres confondent « complexe », et « compliqué ». Sans parler des questions de perception…
Perception qui est construite par notre cerveau. Lequel se « nourrit » de nos pensées (conscientes et inconscientes). Il est toujours utile de plancher sur cette question. Car finalement, ce que nous voyons, ou plutôt ce que nous croyons voir, est-il vraiment le reflet de la réalité? Et si oui, de laquelle? Peut-être que toute la question est là.
« Ce que l’on conçoit bien s’énonce clairement, et les mots pour le dire arrivent aisément. », disait Nicolas Boileau (dit ”législateur du Parnasse”, poète, écrivain, et critique français, 1636-1711).
Il disait également, dans « L’art poétique » (Chant IV), ”Soyez plutôt maçon si c’est votre [ndlr: seul?] talent, Ouvrier estimé dans un art nécessaire, Qu’écrivain du commun et poète vulgaire”.
Mon expérience m’a démontré que sous certaines latitudes, il en était qui avaient beau plancher, mais rien n’en sortait de bien élaboré. A croire que le fait d’avoir une part de soi « non-aboutie » et dans la pénombre, est plus tenace que n’importe quelle lumière; quel que soit par ailleurs le statut. A en arriver au besoin à galvauder ce qui fait les fondements mêmes de la démarche: certains passent dessous, mais d’autres en fait, plus nombreux ici et ailleurs qu’on ne le pense, ne l’ont jamais quitté.
Quant à certains « docteurs de la fatuité », je leur déconseille vivement de lire ce poème. Car il est une charge assez violente à leur encontre. Qu’ils restent, à leur habitude, à se reposer sur leurs illusoires lauriers.
Pour des non professionnels, ce peut être au contraire bien complexe, voire compliqué. Je suis toujours surpris de constater combien il y a de gens qui n’ont que peu, sinon pas du tout, de culture élargie; en particulier certaines générations (20-30 ans, grosso modo), qui semblent même être dénué de tout champ, notamment comme s’il n’y avait pas de passé, d’histoire…
Je ne parle même pas de ceux qui sont dans les « je pense » et autre « je crois que », spéculatifs car dénués de fondement.
A ce propos, je me souviens du merveilleux Professeur Rafael Carreras (« Les Sciences aujourd’hui« ), du CERN* (Centre Européen pour la Recherche Nucléaire, Genève, Suisse), aux cours duquel j’assistais chaque semaine. Il aimait citer N. Boileau. Mais aussi, il était un « vulgarisateur » hors paire! Avec lui, la science, en particulier physique, était d’une limpidité extraordinaire.
C’est aussi dans cet état d’esprit qu’existe cette rubrique « Discussion » (voir également la page « Ressources« ), qui regroupe plusieurs articles.
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* Le CERN→ (Wikipedia) est aussi le plus grand centre de physique des particules au monde.